Si à Thomassin, des membres de la population se félicitent de réduire presque à zéro le gang de « ti makak », à Fort-Jacques, une section communale de Kenscoff, les citoyens paient un lourd tribut. Manque d’organisation géo-spatiale ou stratégique, des membres de la population érigés en brigade vigilance n’arrivent pas à contenir l’avancé des gangs armés et à les faire fuir.
Résultats: Plusieurs personnes se sont fait tuer par des bandits lourdement armés. Les chiffres ne sont pas encore disponibles, mais des clichés vidéos tournés en boucles sur les réseaux sociaux font état de plusieurs cas d’exécution sommaire.
Signalons qu’avec l’affaiblissement du mouvement « Bwa kale » depuis que le premier ministre est intervenu pour exiger arrestation en lieu et place du lynchage des bandits, ces derniers ont gagné tendance à reprendre confiance. Certains prévoient même une représaille à grande échelle avec des gangs autant armés qu’auparavant. La population, dans ce cas, est invitée à la plus grande vigilance et à ne pas céder dans la lutte pour sa survie.
Jeannot Antoine
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