Par Hamilton FRANÇOIS

Environ 325 jeunes diplômés et stagiaires de deux promotions de l’Ecole Normale Supérieure (ENS) (2013-2017; 2014-2018) montent au créneau en vu d’exiger du Ministère de l’Éducation Nationalevia la Ministre, Marie Lucie Joseph, leur intégration rapide après avoir bouclé 7 mois de stages dans les 10 département du pays.

« Le chef de cabinet de la Ministre, Me Télémarque avait pris nos dossiers depuis plus que deux mois. Voilà maintenant, c’est déjà la réouverture des classes, certains directeurs nous appellent, mais du côté de la Ministre, il semble que rien n’est encore fait », a affirmé l’un de ces jeunes normaliens qui avaient bouclé le stage du MENFP.

En 2010 après le tremblement de terre, un protocole d’accord avait pris naissance en vue de renforcer le système éducatif Haïtien compte tenu que bons nombres d’enseignants ont succombé sous les décombres. Cet accord avait signé entre l’Ecole Normale Supérieure représentée par Berard Cenatus et le ministère de l’Éducation Nationaleationale et de la Formation Professionnelle (MENFP) représenté par Vaneur Pierre, ministre de l’éducation nationale à l’époque.

Effectif à partie de 2013, environ trois promotions de 2013 à 2017 avaient nommé sous base de cet accord. Dans celui-ci deux articles ont dune grande importance fondamentale. L’article 9 disposant que « toute étudiant finissant de l’école normale doit bénéficier d’un stage probatoire » qui devrait durer l’année scolaire mais d’après les lois organiques qui régissent la fonction publique, le stage durera 6 mois. Ensuite, l’article 11 fait mention qu’après avoir bouclé le stage, le ministère de l’Education Nationale de concert avec l’Ecole Normale Supérieure (ENS) les engagent à nommer les étudiants stagiaires.

Cependant, sous la direction de l’ancien ministre de l’éducation nationale, Agénor Cadet cet accord n’a jamais été respecté. Selon certains étudiants tous se jouent dans la lutte. « Pou n fè estaj fò n batay, pou n nonmen fò n batay, pou n touche fò n batay », a ajouté l’un de ces étudiants qui a profité de signaler que c’est dans cette lutte acharnée que les alliés du PHTK avaient assassiné Grégory Saint-Hilaire dans l’enceinte de l’école normale supérieure.

Notons que la situation socio-économique et politique du pays à l’heure actuelle est catastrophique. D’autres en plus que la réouverture des classes est effective dans tout le pays y compris les départements frappés par le séisme du 14 Août 2021 dernier. Pourtant, les autorités n’ont toujours pas penché sur le cas de ces diplômés.

De ce fait, il est urgent et opportun que la Ministre entende le cri de ces jeunes qui, malgré que l’atrocité règne en maître et seigneur dans le pays, ne veulent pas laisser le pays. Au contraire, ils veulent à tout prix les donner en holocauste afin de contribuer dans la sauvegarde de cette nation qui est au bord de l’explosion totale.

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