Par Hamilton FRANCOIS
Après avoir débloqué environ 3 millions d’euros d’aide d’urgence en faveur d’Haïti après le seisme du 14 Août 2021, l’UE veut des garanties. Démocratiques, sécuritaires, d’éradication de la corruption sont quelques-unes parmis les garanties les plus démandées par l’organisme Européenne.
«Il faut que cette crise politique soit resolue, que les institutions soient renforcées et que le contrôle des fonds soit amelioré, que la corruption soit éradiquée, car, sans cela, l’aide au dévloppement ne peut atteindre son objectif», a déclaré Janez Lenarcic, le commissaire européen de la gestion des crises.
En ce moment où le pays fait de plus en plus face à de serieuses crises. Des incertitudes à tous les niveaux telles que: la division de la classe politique, l’insécurité accrue dans tout le pays, des soupçons faisant croire que le premier ministre est impliqué dans l’assassinat de l’ancien président de la Répubique, Jovenel Moïse et autres ne font qu’enfoncer le clou.
Parallèlement, on est censé au moment de la réouverture des classes. Et, il parait que la population continue à être inquiète. De fait, les garanties demandées par l’UE semblent être très sensées.
Mais les autorités haitiennes sont-ils en mesure de permettre cette reprise de l’aide de développement? Tenant compte que celle-ci peut s’expliquer par une prise de contrôle total du pays qui est pratiquement entre les mains des fauteurs de trouble; cela ne sera pas chose facile.