Un pays où l’on pense que la dictature est féroce, par contre le simple citoyen lambda défie avec de grands projets d’infrastructure le gouvernement et le secteur des affaires. Juste parce qu’il décide que leur déguerpissement dans une zone ne vaut pas la peine.
Les maisons clous en Chine sont des habitats obstruant la construction d’une route ou des immeubles. Car dans la loi chinoise, il est interdit le démolissement d’une batisse sans leur accord, ces propriétaires refusent de laisser leur demeure malgré l’insistance des promoteurs.
Ces logements sont nombreux dans le pays, ils ont tenu bon mais ils sont pris dans des situations ubuesques dans leur bâtisse. Une belle autoroute peut déboucher sur une impasse, alors ils ont dû modifier la structure du pont et de la route sans démolir la maison.
« Ce n’est pas à moi de faire tous les sacrifices, je n’ai pas construit ma maison au milieu de la route mais plutôt la route qui est venue vers ma porte. Alors laissez-moi vivre ou survivre » confie Liu Miami au micro de France 2.
Pour la punir, on lui a coupé l’eau et l’éléctricité, mais elle est soutenue par ses voisins, où 400 résistent sur 3000 habitants. Malgré les compensations proposées, d’autres les refusent. Une femme a rejeté une offre de 15 000 euros jugé insuffisant. « Elle n’a pas voulu déménager » sa maison obstrue une belle autoroute et un pont à Taiyan, en Chine.
Peut-on considérer la Chine comme un pays dit des droit de l’homme, au fait que l’État detient le monopole de la violence, et pourrait l’utiliser pour ces déguerpissement?
Source: francetvinfo.fr
Auteur: Jensen PHILIUS