La situation qui prévaut dans la troisième circonscription de Port-au-Prince ne cesse de soulever des vagues de réactions. L’une des dernières en date est celle de la Fédération Haïtienne des Petites et Moyennes Entreprises (FHAPME) qui, à travers une note de presse émise le mercredi 23 Juin, fait valoir ses vives préoccupations notamment en tenant compte des conséquences économiques et sociales des troubles provoquées par les affrontements entre gangs rivaux au niveau de Martissant.

Pour les responsables de la Féderation Haïtienne des Petites et Moyennes Entreprises, la situation sécuritaire du pays a commencé à se détériorer à partir des événements de « pays lock ». Cette dégradation, fait valoir la FHAPME, représente un véritable obstacle pour le secteur économique.

La fondation se réfère à l’attaque d’un contingent d’hommes lourdement armés contre une succursale de la SOGEBANK à Martissant. Ces derniers ont emporté le coffre-fort et saccagé l’intérieur du batiment.

La FHAPME cite également les actes de pillage contre les dépots de stockage et de vente de produits alimentaires « Marché Ti Tony » et « Kayzo » entre autres à Cité-Soleil. Les attaques armées contre des commissariats et sous-commissariats, la présence de groupes d’hommes armés et violents signalée à Laboule (section communale de Pétion-Ville) sont autant de faits avancés par la fondation pour illustrer le niveau de dégradation de la situation sécuritaire du pays.

« Ces actes de barbarie risquent non seulement de décourager les efforts en cours pour le redressement du marché informel, de compliquer davantage toute perspective portant sur la  promotion des petites et moyennes entreprises, mais aussi de produire des impacts négatifs sur la croissance economique, l’investissement et la consommation… », indique la note.

La Fédération Haïtiennes des Petites et Moyennes Entreprises dénonce les actes barbares commis par les gangs armés au moment des affrontements et s’inquiète des conséquences néfastes de ces actions sur l’économie nationale.

La FHAPME, avec à sa tête l’ancienne ministre à la condition féminine et aux droits des femmes, croit important que les autorités prennent des mesures visant à rétablir l’ordre et la paix publique en vue de garantir un environnement macroéconomique favorable à l’investissement, au fonctionnement harmonieux du système bancaire et à la croissance économique.

Jeannot Antoine

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