Parmi les entreprises frappées par l’action des bandits dans ce quartier de la capitale, la SOGEBANK vient de grossir le lot. En effet, une de ses succursales a été sauvagement attaquée dans la nuit du lundi 21 au mardi 22 juin 2021.
Les bandits, dont la rédaction de ManoActualité ne dispose pas d’informations sur le camp auquel ils appartiennent, ont agi en toute quiétude. Ils ont eu le temps de creuser un passage à travers un mur, pénétrer à l’intérieur du batiment et emporter tout ce qu’ils pouvaient, y compris le coffre-fort de la succursale.
Aucune présence policière n’a été signalée, ont indiqué des riverains affirmant que même certains d’entre eux ont été rançonnés.
Rien ne semble pouvoir stopper cette hémorragie dont la plaie commence à déborder . Les autorités ont beau annoncer des dispositions pour rétablir la paix publique et faciliter le retour des réfugiés mais les bandits, peut-on constater , continuent de régner en maîtres. Ils ont le pouvoir de vie et de mort sur les paisibles citoyens qui commencent à en avoir assez.
Face à cet état de fait, si l’État à travers le chef ai du gouvernement avait pris l’initiative de rencontrer tous les acteurs intervenant auprès des réfugiés fuyant les affrontements, l’homme d’affaires et leaders politique, le Dr Pierre Réginald Boulos a invité ses pairs du secteur privé des affaires à rompre leur silence et à agir.
Notons que dans un avis publié dans l’après-midi du mardi 22 juin, les responsables de la Société Générale des Banques ont confirmé la nouvelle. Ils affirment que cette succursale, fermée depuis le 4 juin 2021 en raison du climat sécuritaire instable et des affrontements entre gangs rivaux, a été effectivement vandalisée dans la nuit du 21 au 22 juin 2021.
Pour le moment, ils ne sont pas en mesure d’évaluer les pertes enregistrées.
Jeannot Antoine